Bonjour,
Très heureux de pouvoir vous parler du premier atelier d’écriture d’EcrireClair en présentiel. Ce sera à Rouen, ce sera le 14 janvier 2022. Il n’y aura que 6 places pour un atelier d’exception autour du parfum, dans une parfumerie, et l’on s’appuiera sur des textes ET sur des parfums dont les flacons seront ouverts pour l’occasion. Une expérience exceptionnelle. Vous voulez en être ? Tous les renseignements sont là. Ou contactez-moi sur : sebastien@ecrireclair.net
Et, en attendant, comme chaque mois, cinq idées qui pourraient bien alimenter votre créativité rédactionnelle.
À très vite !
Sébastien Bailly
N’hésitez pas à transférer cette lettre d’information à vos amis pour la leur faire connaître.
1 - Une carte à poèmes
Commençons par une toute petite chose : une carte sur laquelle sont géolocalisée des poême. Pour chaque point sur la carte, un court poème, une anecdote en une phrase. Ce n’est presque rien. Comme de petits éclats de poésie dans un quartier. Mes mots, mon quartier est un parcours de poésie géolocalisé créé entre autres avec les poèmes des résidents du quartier du Vieux-Rosemont, à Montréal, accompagnés de l’écrivaine et artiste Caroline Barber et de TOPO. Et si on écrivait des poèmes partout dans nos villes ? Un article explicatif ici.
2 - Comment ça s’écrit ?
Avec cette vidéo, vous rentrez dans le concret de la fabrique du texte, et c’est Arno Bertina qu’on découvre dans sa cuisine. Au mur, des pages de son livre. Il est interrogé par Philippe Roussin. Et il explique comment il a écrit, notamment, son passionnant Ceux qui trop supportent. De la méthode d’écriture, pour de vrai, des premiers entretiens jusqu’au livre final. Et même un peu plus que ça.
3 - iel, mon mari
Conviction profonde, attachée au corps, que c’est quand on commence à imposer une façon d’écrire, et de ne pas écrire, qu’on franchit une limite détestable. L’écriture est libre, et sa seule contrainte : qu’elle atteigne l’objectif que qui écrit lui fixe. Aucun souci, donc à voir entrer iel dans Le Robert. Le mot est utilisé ici ou là, le dictionnaire est là pour qu’on le comprenne. Le mot ne vous plaît pas, vous ne l’utilisez pas. Il rejoindra ainsi la majorité des mots du Robert dont même on ignore le sens précis. Pas de quoi en faire une histoire. Mais que la Commission de Bruxelles se lance dans une forme de police du langage, là, ça me hérisse un brin (mais un guide de comment écrire lorsqu’on s’exprime en tant que ou au nom d’une structure, c’est bienvenu, hein).
4 - Trouver le bon synonyme
Pour les synonymes, j’utilise le logiciel Antidote, dont les dictionnaires sont installés sur mon ordinateur, dans mon smartphone. Cependant, on sait la difficulté des synonymes : un mot pour un autre, c’est souvent le choix d’une nuance un peu différente. Et parfois un contresens. L’occasion de signaler “Le bon synonyme”. J’aime l’idée que les internautes votent et désignent tel ou tel synonyme comme plus adapté qu’un autre, même si tout dépend du contexte, évidemment. Pour “arbre”, “bielle” arrive pour le moment devant “plante”, je ne l’aurais pas parié…
5 - Une phrase, une œuvre
Entrez n’importe quelle sentence de 100 caractères maximum, comme “Tant va la cruche à l’eau qu’elle se casse”, choisissez un style, et le programme propose une illustration générée automatiquement. Simpe effet du hasard ? J’ai trouvé qu’avec mon exemple, cela donnait un résultat intéressant. Et si vous jouiez à voir comme le programme visualise vos phrases favorites ? C’est là.
Autopromo
Le prochain atelier d’écriture en visio s’appuiera sur le roman “Sinon, j’oublie”, de Clémentine Mélois. Il aura lieu le 14 décembre à 20 h. Le nombre de places est limité (mais il en reste). Présentation ici.
Je parle de techniques rédactionnelles et de mon parcours, je donne des conseils, je raconte des anecdotes, et tout ça pendant 42 minutes dans cette interview sur la chaîne Youtube Les Mots magiques.